Les auteurs

L'instigateur de la première monographie sur Petersbach, au départ, était Berni Zimmermann. Recherchant plus ou moins ouvertement une deuxième personne pour ce projet, il en parla à Christian Fauth, lequel était tout de suite enthousiasmé par cette idée. Les deux enfants du village se sont lancés dans cette aventure sans toutefois savoir au début le nombre d'heures de travail que cela pouvait représenter.

Amis de longue date, les deux auteurs se sont très bien compris pour mettre en valeur leurs idées et leurs recherches. Aucun ne voulait imposer sa façon de faire. N'étant ni écrivains ni historiens, ils se motivaient mutuellement dans ce travail d'équipe. Chacun avait sa part de travail et de recherche (ex.: témoignage, mise en pages, recherche de photos et de dates précises, ...)

Leurs motivations

Pourquoi ces livres ? Pour Berni Zimmermann, l'idée germa durant l'exposition de vieilles photos, lors de l'inauguration de la salle polyvalente de Petersbach, en 1988. Pour cette occasion il a pu rassembler près de 200 négatifs. Le début était fait. La question: pourquoi maintenant, car il est vrai que c'est plutôt un travail quand on atteint la retraite. Il y a plusieurs raisons.

D'abord la passion et la motivation de le faire maintenant, dans vingt ans, il peut se passer tellement de choses. Nous vivons une période symbolique, puisque nous sommes au passage du 20ème au 21ème siècle et du 2ème au 3ème millénaire et que c'était peut-être le moment d'arrêter un court instant, à travers un livre, l'histoire de cette vie qui passe trop vite.

Et puis , il y a surtout une autre raison. Pour réaliser de tels ouvrages, il y a deux sources de renseignements:
La première, la source écrite que l'on trouve dans les livres, archives municipales, journaux, délibérations du conseil municipal, qui ont servi pour le premier livre, et les photos de familles mises à dispositions par les gens eux-mêmes pour le second livre .
Ensuite une deuxième source, qui est à l'opposé de cette première et qui a d'autant plus de valeur car elle n'est écrite nulle part, c'est la mémoire des gens; ce qu'ils ont vécu ou ce qu'ils ont appris de leurs parents ou de leurs grands-parents. La possibilité également, sur les photos, de pouvoir mettre des noms sur des visages, disparus depuis longtemps. Parce que c'est la loi de la vie, il était urgent de ne pas attendre.